Née en 1981, Clémence quitte l'île de Tahiti qui l'a vu grandir pour poursuivre ses études universitaires à Bordeaux, France. En 2005, l'opportunité lui est offerte d'effectuer une thèse de recherche en physiopathologie sur les atteintes neurologiques associées aux intoxications par biotoxines marines en Polynésie française. Après l'obtention de son doctorat, elle rejoint durant 2 années le Laboratoire des Maladies Non Transmissibles de l’Institut Louis Malardé (ILM) où elle traite des questions de l’obésité chez l’adolescent, l’impact de la Transition Alimentaire, les contaminations au méthylmercure et les études populationnelles. Elle en profite pour partir 6 mois dans les laboratoires du Pr. Eric Dewailly, du Centre de Recherche du Centre Hospitalier Universitaire de Québec, (Canada) et se former en Epidémiologie à l’Université Laval de Québec. En 2012, compte tenu de son parcours qui conjugue à la fois des connaissances sur les ichtyosarcotoxismes et les questions de la transition alimentaire, le Dr Mireille CHINAIN, responsable du Laboratoire des Micro-algues Toxiques de l’ILM (LMT) lui propose tout d'abord d’intégrer son équipe pour une durée de 2 ans dans le cadre de projets abordant ces deux thématiques. En 2014, Clémence rejoint de façon permanente l’unité du LMT en tant que Chargée de Recherche, afin d’y renforcer/développer la recherche biomédicale et la surveillance sanitaire de la ciguatéra. En 2014, elle complète sa formation par l'obtention d'un Diplôme Universitaire de "Methodes en Recherche Clinique" de l'ISPED (Université Bordeaux II). Clémence est à l'origine de la conception de ce site internet. Elle gère les informations qui y sont diffusées, ainsi que les bases de données cartographiques et celles issues des formulaires de signalement. Elle est votre principale interlocutrice. |
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Mireille Chinain (Dr Sc., HDR) a poursuivi ses études à dominante biologique à l'université de Bordeaux I, puis Montpellier II où elle obtient un doctorat en Sciences Biologiques à l'université des Sciences de Techniques du Languedoc. De retour en Polynésie, elle intègre, en 1990, l'Unité d'Océanographie Médicale de l'ILM alors spécialisée dans le domaine de la ciguatéra depuis déjà une vingtaine d'années. Elle travaille à la mise au point de cultures in vitro de l'agent causal de la ciguatéra, le dinoflagellé Gambierdiscus. Elle est à l'origine de laconstitution d'une algothèque inédite riche de plusieurs souches hautement toxiques de cette micro-algue, qui sont actuellement utilisées pour la production en masse de ciguatoxines (CTXs). Grâce aux efforts fournis durant les précédentes décennies, son laboratoire détient désormais une banque unique de CTXs purifiées. En 2000, Mireille est nommée à la direction de l’unité, rebaptisée depuis le Laboratoire des Micro-algues Toxiques (LMT) où elle gère l’ensemble des programmes de recherche sur la Ciguatéra. Les recherches menées au LMT concernent plus particulièrement la taxonomie et l'éco-toxicologie de Gambierdiscus, ainsi que le développement de différentes méthodes pour la détection des toxines. Mireille gère également les programmes de surveillance de terrain et de gestion des risques dans les lagons de la Polynésie française et de la région Pacifique. Depuis 2007, elle est également en charge de la surveillance épidémiologique des intoxications par biotoxines marines, en collaboration avec le Bureau de Veille Sanitaire de la Polynésie française. Ses travaux ont été récompensés à plusieurs reprises par des distinctions nationales et internationales parmi lesquels le Prix Trégouboff en 2005 ( Académie des Sciences de Paris, France), le Prix Albert Sézary en 2006 ( Académie Nationale de Médecine, Paris , France) et le Prix Tyge Christensen en 2010 ( International Phycological Society). |
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