Unité Mixte de Recherche Ecosystèmes insulaires océaniens (UMR- E.I.O.)
Depuis janvier 2012, le LMfait partie intégrante de l'Unité Mixte de Recherche sur les Ecosystèmes insulaires océaniens (UMR-241 E.I.O.).Les activités de recherche de l'UMR EIO sont centrées sur l’analyse des interactions entre l’homme et son environnement dans les écosystèmes insulaires océaniens.
L'UMR EIO regroupe des enseignants-chercheurs et des chercheurs de 4 organismes de recherche : l’Université de Polynésie française (UPF), l’Institut Français de Recherche pour l’exploitation de la Mer (Ifremer), l’Institut de Recherche pour le développement (IRD) et l’Institut Louis Malardé (ILM).
L’unité se subdivise en quatre équipes de recherche, focalisées sur les thématiques suivantes:
- l'approche systémique des ressources exploitées (SYREX) dont l'’objectif est de décrire et comprendre les effets des activités humaines et des changements globaux sur les interactions « organismes-environnement» dans une perspective d’exploitation durable des écosystèmes insulaires océanien;
-l'étude intégrée des métabolites secondaires (EIMS) dont les recherches sont focalisées sur les métabolites secondaires issus d'organismes marins ou terrestres, en ciblant des thématiques à caractère fondamental (systématique, biosynthèse, rôle dans l’environnement) ou appliqué (propriétés et activités) en vue de leur valorisation, pour le développement local polynésien et des pays du Sud;
-Les enjeux sanitaires dans les environnements insulaires (ESSENTIA), qui vise à constituer un fonds de connaissances pluridisciplinaires qui permettra, à terme, le développement d’outils analytiques performants dans le cadre de la constitution d’un réseau global de surveillance et de gestion des risques sanitaires s’exerçant vis-à-vis des cheptels exploités et des populations de Polynésie.
- la structuration des communautés: réponses aux forçage et biodiversité (FORDIV) qui répond à la fois à des objectifs d'ordre académique, en lien avec l'amélioration de notre compréhension du fonctionnement et de la réponse des écosystèmes insulaires, et des objectifs d'ordre méthodologique, visant à améliorer l'efficacité des dispositifs de suivi et de gestion de ces écosystèmes.
Enfin, ces thématiques seront reliées entre elle par une composante transversale "GEOS" s'appuyant sur les concepts de géosystèmes, de territoires et de géodiversité, et dont l’intégration dans les études des relations Homme/Milieu, permettra de sortir des approches anthropocentristes et de repositionner l’Homme comme « simple » espèce façonnant des territoires et des écosystèmes.
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